Comme suite à la conférence-débat publique organisée par COLOS le 23 juin 2015, un ensemble de 34 associations opérant sur et autour de plateau de Saclay incitent, par une lettre ouverte en date du 4 novembre 2015, les présidents de la CAPS et d'Europ'Essonne (les deux intercommunalités qui ont fusionné au 1er janvier 2016 pour former la Communauté Paris-Saclay) à entreprendre le plus rapidement possible les études de faisabilité pour la desserte du plateau de Saclay par des téléphériques urbains à partir de gares de RER.
Cette lettre était accompagnée d'un tract, diffusé séparément à la population, expliquant la nécessité de cette desserte si on veut avoir une chance de pouvoir affronter l'afflux de nouveaux usagers sur le plateau de Saclay d'ici à 2020. Voir notre document questions-réponses pour un traitement plus large de la problématique de desserte du plateau de Saclay.
Michel Bournat, depuis lors élu président de la nouvelle intercommunalité, nous a informés qu'une étude sur des liaisons plateaux-vallées serait menée par l'EPPS dès début 2016 ; il a confirmé cette information lors de la réunion publique sur le CDT Paris-Saclay Territoire Sud, le 13 novembre à Orsay, puis de façon plus définitive lors de la cérémonie des vœux de la nouvelle intercommunalité, le 28 janvier 2016 à Nozay. Cette étude serait financée par l'EPAPS et porterait sur une desserte, à partir de la gare du Guichet, d'une part du secteur de Moulon et d'autre part du parc de Courtaboeuf – ce qui représente un sous-ensemble des solutions que nous avons suggérées le 23 juin.
Au demeurant, il n'est pas étonnant, étant donnée la configuration topographie du secteur, que l'idée d'avoir recours au téléphérique urbain pour relier la vallée de l'Yvette aux plateaux voisins ait déjà été explorée il y a plus d'un demi-siècle. La brochure "Dessine-moi une ville... Les Ulis", publiée par le Service interassociatif des Ulis en 1993, fait état d'une étude entreprise en 1969 pour relier Les Ulis à Orsay ou à Bures-sur-Yvette. A l'époque, aucun industriel n'était intéressé à s'y lancer, mais il est permis de penser qu'à l'heure actuelle les constructeurs ne se feraient pas prier. Cela montre en tout cas qu'une telle liaison, évoquée dans notre document questions-réponses, serait envisageable. Elle semble d'ailleurs toujours intéresser les Ulissiens : leur journal local Le Phare, dans son édition n°59 de janvier 2016, relate les propositions que nous avons présentées lors de notre réunion publique du 23 juin 2015.