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Une lettre ouverte a été adressée au Premier ministre, au ministre de l'Économie et de Finances et au ministre de la Transition écologique, afin de plaider en faveur d'une révision du « schéma d'ensemble » du Grand Paris Express concernant les lignes 17 Nord et 18 (surtout pour sa partie ouest) et de la priorité à donner aux transports du quotidien existants, ainsi que pour insister sur la nécessité de préserver des terres agricoles périurbaines et, enfin, pour demander d'arrêter la pratique funeste des « coups partis ».

Cette lettre est signée par une soixantaine de personnalités non politiques qui sont soit des experts en lien avec le Grand Paris, les transports, l'aménagement, l'environnement ou l'agriculture, soit des représentants de la société civile dans les territoires directement ou indirectement concernés.

Elle a été publiée sous le titre "Grand Paris et nouvelles lignes de transports: lettre ouverte aux autorités" le 30 avril 2021 en une du journal en ligne Mediapart et est également disponible en format PDF sur notre site.

À la suite de cette lettre, une tribune intitulée "Il n’est pas trop tard pour réduire le périmètre du Grand Paris Express" a été publiée dans le journal Le Monde du 7 juin 2021 par Jean Vivier, ancien chef de services des études de la RATP et ancien conseiller scientifique de l’Union Internationale des Transports Publics, expert reconnu et connu comme "le père de la ligne 14".

À signaler également la lettre ouverte "Campus Paris Saclay : pourquoi il faut renoncer à la ligne 18" publiée sur Médiapart le 23 juillet 2021, adressée aux mêmes autorités gouvernementales et signée par 250 universitaires, ainsi que la tribune "Arrêtons l’écocide du plateau de Saclay par un métro déficitaire, inutile et dépassé" de Philippe Tellier, formateur agricole membre du collectif Urgence Saclay, dans le journal La Croix du 26 juillet 2021.

Reste à savoir si tous ces plaidoyers sont audibles des autorités. Le cabinet de Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports auprès de la ministre de la Transition écologique, a confié à nos collègues de FNE Île-de-France qu'il n'envisage pas de changer la moindre virgule au schéma d'ensemble du Grand Paris Express, de crainte d'ouvrir la boîte de Pandore. Il est totalement inacceptable, pour ne pas dire honteux, que les terres agricoles du plateau de Saclay soient saccagées et les finances publiques dilapidées du simple fait d'une attitude frileuse relevant d'un manque de courage  !